En France, près d'un
actif sur cinq est un cadre, près de 40% des cadres sont des femmes et plus des
trois quarts des cadres sont diplômés de l'enseignement supérieur.
Aujourd’hui, un
constat : les cadres manquent souvent leur légitimité vis-à-vis de leurs
pairs et de leurs collaborateurs.
Et le divorce s’est accentué entre les dirigeants et les autres managers.
Et le divorce s’est accentué entre les dirigeants et les autres managers.
Les
cadres sont, davantage que les autres salariés, comptables du résultat de leur
travail, alors même qu'ils n'ont le plus souvent guère les moyens d'influencer
l'organisation dans laquelle ils évoluent. Cette
position devient de plus en plus inconfortable et difficile à vivre. Les cadres
sont censés être autonomes, mais leur autonomie et leur capacité d'initiative
sont sans cesse limitées par les progiciels de gestion intégrée et autres
processus en tous genres.
La plupart sont
aujourd’hui au forfait jour. (NB : il existe aussi des Cadres intégrés et
Cadres dirigeants)
Le forfait-jours : une
spécificité technique et exigeante
Qui est concerné par
le forfait jours?
Les cadres qui
disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps et dont
la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif applicable
au sein de l’équipe à laquelle ils sont intégrés, les salariés dont la durée du
temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle
autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour l’exercice des
responsabilités qui leur sont confiées.
Quelles sont les
caractéristiques principales de la convention de forfait-jours ?
Les titulaires d’un
forfait-jours sont privés d’un certain nombre de règles phares de protection du
salarié, à commencer par celles relatives à la durée maximale du travail. Le temps de travail est décompté sur l’année, en jours, et non
en heures. De plus, les dispositions concernant les heures
supplémentaires, les durées maximales journalières et hebdomadaires de travail,
ne s’appliquent pas aux salariés au forfait jours. En revanche, les salariés
bénéficient du repos quotidien et hebdomadaire. Un salarié au forfait jours peut donc être amené à effectuer 78 heures
par semaine pour 218 jours signés par an (24
heures moins les 11 heures de repos quotidien et les 35 heures de repos
hebdomadaire).
Ces 218 jours peuvent
être dépassés. La loi prévoit la possibilité de travailler au-delà du nombre de
jours prévu par la convention de forfait. Le nombre maximal de jours est fixé
dans le respect des repos quotidien et hebdomadaire, des jours fériés chômés
dans l’entreprise ainsi que des congés payés. A défaut d’accord collectif, l’article L. 3121-45 fixe à 235
jours le plafond à ne pas dépasser. Le salarié volontaire
fait connaître son choix de travailler plus chaque année. Travailler plus pour
gagner plus : le travail supplémentaire effectué en dépassement de la durée de
travail fixée à la convention donne lieu à une rémunération majorée d’au moins
10%. Ces conditions seront validées par un avenant à la convention individuelle.
Le
supérieur hiérarchique du salarié doit assurer un suivi régulier de
l’organisation du travail et de sa charge de travail. Lors
d’un entretien annuel, sont évoqués l’organisation et la charge de travail de
l’intéressé ainsi que l’amplitude de ses journées d’activité, le respect de la
vie privée et familiale et la rémunération. Cette amplitude et cette charge de
travail doivent rester raisonnables et assurer une bonne répartition, dans le
temps, du travail de l’intéressé.
En résumé, pour que le
forfait jours soit valide, l’accord collectif doit prévoir des outils de
contrôle régulier de la charge de travail des salariés en forfait jours, allant
bien au-delà du seul entretien annuel.
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