La CFDT, la CGT et la CFE-CGC, en intersyndicale, ont choisi de mettre en avant 5 revendications principales :
1- Augmentation générale sur l’année 2013
Employés : 3% Agents de Maîtrise : 2,5% Cadres : 1,5%
2- Augmentation des Tickets Restaurant à 9€ sans augmentation de la part salariale actuelle.
3- Prise en charge de l'augmentation mutuelle et prévoyance.
4- Paiement des samedis à 125%.
5- 6ème semaine de congés payés (avec accord). Mise en place étalée sur 5 ans.
Au travers de ces demandes, nous revendiquons l’équité et la solidarité, résorbons l’absentéisme, agissons pour des conditions de travail meilleures.
Le 12 février (Réunion NAO 4), nous étions convoqués pour la 4ème réunion NAO 2013. La Direction devait nous transmettre ses propositions et les négociations devaient s'engager. Mais, le discours a été le même que le contenu de la communication que vous avez le jour même.
Les raisons évoquées dans cette note ne sont pas recevables, pour plusieurs raisons :
- Nous sommes en NAO 2013. C'est l'exercice passé qui doit être récompensé. Et les chiffres analysés ne sont pas mauvais. D’ailleurs, qui sont les cadres dirigeants ont fait preuve de solidarité en renonçant à leur bonus annuel 2012 ?
- En octobre 2013, ce sont les NAO 2014 qui doivent s'ouvrir. La Direction gagne 1 an.
- Dans notre secteur d'activités, jamais nous n'avons eu et jamais nous n'aurons l'assurance de la pérennité des contrats. C’est la même chose pour tous les prestataires
- Le budget 2013 SITEL France a été enfin dévoilé. Il a été revu à la hausse et est très optimiste. Ces prévisions budgétaires sont donc en totale incohérence avec cette communication pessimiste.
C’est en revanche une solution radicale pour supprimer les primes et bonus des AM et Cadres, qui sont objectivés en grande partie sur l’atteinte du budget.
En suspension de séance, nous sommes tombés d'accord, entre OS, et avons proposé un report des négociations au mois d'avril, le temps de traiter les autres sujets NAO qui sont "l'égalité hommes / femmes", "le temps de travail", etc. La Direction a refusé et « cette décision est irrévocable ». Ce sont les mots employés. Pourtant, la loi oblige à la négociation, et de bonne foi. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Rouvrir des négociations en octobre 2013 équivaut à ne pas négocier cette année, quoiqu’en dise la Direction. Faites le calcul !
La CFDT conteste cette mascarade et demande une date rapide pour négocier les salaires.
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