NAO1 28 novembre 2013 (Calendrier et liste des documents).
NAO2 27 janvier 2014 (Revendications OS).
Le 10 février dernier (NAO3), la Direction a trouvé une
excuse pour reporter les NAO 2014, comme l’an dernier, presque 1 an jour pour
jour.
Cette fois-ci, selon la Direction, ce sont les pauses qui
sont en cause.
Vous devez savoir que le comité du LRS (Label de
Responsabilité Social) impose par écrit à SITEL France de se « conformer
aux textes conventionnels ».
De plus, la CFDT a déposé une assignation à jour fixe
devant le tribunal compétent pour imposer un retour sur le traitement des
pauses et le paiement de la rétroactivité.
Ces deux éléments sont le prétexte que la Direction utilise
pour mettre les discussions NAO en « stand-by ».
La Direction ne peut soi-disant pas se positionner pour une
quelconque enveloppe de négociation. Pourtant, la contestation était connue et
communiquée régulièrement . La Direction aurait dû anticiper.
Depuis près d’un an et demi, les pauses ne sont
« indemnisées » qu’1€ brut par jour.
Nous considérons que les salariés ne doivent pas payer
l’addition d’une politique commerciale et financière dont ils ne sont pas
acteurs et ne doivent pas être otages d’un choix délibéré et assumé d’une
interprétation unique de la Convention (dénonciation des pauses - Septembre
2012. SITEL est le seul centre d’appels à indemniser les pauses de cette
façon).
Les NAO stoppées, la menace de dénoncer des accords trop
coûteux, autant de choses que nous ne pouvons accepter sous cette forme.
Les efforts doivent être collectifs et non unilatérales,
seulement demandés, voir imposés aux salariés.
Nous pensons que la Direction ferait mieux de se
battre pour gagner de nouveaux clients rentables au lieu de chercher tous
les moyens possibles pour rogner sur les coûts afin d’afficher de meilleures
marges pour les actionnaires. Chacun doit se remettre en question
régulièrement, mais la Direction en tête.
Culpabiliser les salariés qui donnent le meilleur
(renouvellement de contrats) n’est pas le bon levier de motivation, ni le
meilleur moyen de négociation.
Quels efforts font nos dirigeants ? Quelles sont les
perspectives commerciales des prochains mois ? Quelle est, et que peut-on
changer dans la stratégie d’entreprise ? Autant de questions pour
lesquelles nous n’avons que peu ou pas de réponse, ni d’information. Cela doit
changer !
Nous n’acceptons pas de porter la responsabilité sociale en
lieu et place de la Direction.
Si discussions il doit y avoir, pour une raison ou pour une
autre, nous la souhaitons honnête et loyale, gagnante/gagnante, avec toutes les
cartes sur la table, pour rétablir un dialogue constructif dans l'intérêt de
tous.
Maintenant,
la balle est dans le camps de la Direction.
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